Mathys se souvient bien de moi, j’étais un bébé de 4 mois à peine lorsqu’il a échappé à la rafle
(…) Après leur départ, mon père me raconta ce que Mathys lui avait dit en 1942 : « Il ne fallait surtout pas s’inquiéter, il s’en sortirait toujours, s’il gardait la vie ». Il ajouta, qu’il était arrivé en chemise à la maison la nuit de la rafle d’Aiguebelette du 26 Août 1942.